
L’autisme n’est pas réel ; nous avons tous des problèmes.
Certains sont plus visibles que d’autres, voilà tout.
L’autisme n’est pas un handicap ou un diagnostic, c’est un stéréotype pour certains individus.
Les personnes atteintes d’autisme devraient être traitées comme les autres, parce que si elles ne le sont pas, cela les rendra encore moins sociables.
Les parents de tous les enfants, autistiques ou non, devraient songer au point de vue de leurs enfants et se fonder sur ces points de vue pour les aider.
Au CM1, j’ai vu l’autisme représenté au moyen d’un dessin montrant un enfant en train de jouer avec des petits trains, je me suis dit c’est un peu moi ça à cause des symptômes que je remarquais, comme le manque de contact visuel et de comportement social.
Je me suis senti humilié, et j’ai eu envie de mettre un terme à l’étiquette de l’autisme.
En donnant un aperçu de l’effet que les étiquettes peuvent avoir sur ceux qui en héritent, les mots d’Éric font écho au sujet de ce livre, la classification. Que d’autres partagent ou non son point de vue, on peut s’accorder sur le fait que les étiquettes ont un grand pouvoir, une histoire et des conséquences qui vont bien au-delà des individus qui les ont émises. »
Sheffer, Édith – Les Enfants d’Asperger – Au fil de l’histoire – Édition française, Flammarion, préface par Josef Schovanec
§ 6631 (sur 6724) dans la parution Kindle.
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